RelanS Profesion Elle par Anne-Gaël

A mi-parcours (je le dis d’autant plus facilement que c’est en fait un peu prématuré), le boulot se rappelle à moi, là où je l’attendais le moins : au Cap Vert. Par un signe d’abord, au détour d’une petite rue du village portuaire de l’ile de Sal. « BARBIER GILLETTE »… NO COMMENT, voyez plutôt la photo.

Quelques jours plus tard lors de notre deuxième escale  dans l’archipel sur l’ile de BOA VISTA, nous sommes à la recherche de la police maritime pour faire les formalités d’entrée. Dans le tout petit port de commerce qui jouxte le port de pêche et notre mouillage, nous avons l’occasion d’assister au déchargement d’un petit cargo de marchandises selon des pratiques logistiques tout à fait locales : Un modeste filet est amené a bord pour être chargé puis  soulevé tant bien que mal par une petite grue elle-même à bord. Tremblant dans les airs sont chargés pêle-mêle des produits alimentaires, un lave-vaisselle non emballé et divers autres produits ménagers (on est loin du rendement européen :  2 minutes par conteneur dixit un copain professionnel grutier que nous avons rencontré sur un bateau copain !!!). Aux employés du port (que je soupçonne en surnombre mais allez savoir qui fait quoi réellement),  se mêle une famille au complet de chinois et leur petite camionnette (ils trustent littéralement le business de la distribution dans l’archipel à coup de mini-mercado LIU, TIU, PIU…) mais aussi d’autres locaux que l’on devine à l’affût de probables tombées de… filets !

Les produits PG ont trouvé le chemin jusqu’ici mais les prix sont exorbitants…

Je m’attendais à trouver l’antichambre de l’Afrique ici, ce n’est pas vraiment le cas. L’archipel est hors du temps, quasi-désert et très arides certes,  mais les quelques petits villages que nous visitons sont colorés et entretenus, leurs habitants soignés et sympathiques, sinon discrets.

Le prochain contact planifie cette fois-ci avec le milieu professionnel est prévu pour Janvier ;-)